A la une, cette semaine



24/03/2012
Visite de l'atelier de tissage de Claudine Frisque

08/04/2012
Archéologie industrielle au triage-lavoir de Tergnée

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Le prochain reportage




Visite de l'atelier de l'ébéniste Claude Renier
A paraître le 11/3/2012
Mes reportages autour du monde


• Expédition 4x4 en Mongolie, (récit) Mongolie
• Les lanternes rouges, (récit) Chine
• Musiques et rythmes de Cuba, (sons) Cuba
• Chants traditonnels de Mongolie, (sons) Mongolie
• Le chant Joik des Sámi, (sons) Norvège
• Le chant Leu'dd des Sámi, (sons) Finlande
• Le poète des steppes, (sons) Mongolie

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L'actualité du site

L'hebdo de NSX devient Laboralys | le carnet des savoirs

Publication: 15/4/2012

Laboralys parle des citoyens et de leurs savoirs, de leurs passions, de leur métier, de ce qui fait leur quotidien et leur place au sein de la société. La poésie qui se dégage de ces savoirs rappelle que tout reste possible avec une pointe d'audace et d'idéalisme.

Laboralys propose des reportages avec un regard différent sur l'économie et la crise que nous traversons. Une vision qui se veut optimiste et forte de propositions pour tenter une approche plus empathique que politique.

Retrouvez nos reportages à venir en mettant le nouveau site dans vos bookmarks.

Découvez le nouveau site www.laboralys.com
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Archéologie industrielle au triage-lavoir de Tergnée

Publication: 8/4/2012

On entend encore le son des bottes sur le charbon pulvérisé. Des fumées de poussière décollent du sol comme aspirées par un ouragan, mangeur de vies. La poudre noire se déplace au sol comme dans les airs. Des machines goulafres se gavent nuit et jour de la matière extraite des entrailles de la terre, de ses tripes, de son cour même. Les visages sont noirs, souillés, un mégot au coin de la bouche. Les yeux hagards de la couleur de son bleu de travail se perdent dans l'ombre portée par l'immense amoncellement de briques et de métal, comme de bric et de broc. Encerclé, enseveli sous des tonnes de gravats, des boutons poussoirs aux pelles mécaniques, tout sent la houille, tout est noir et en mouvement. L'humain comme la mécanique se saignent à la tâche pour s'engrener dans le grand mouvement inertiel du monde industriel.

Des murs fissurés, des bris de vitres, des machines brisées, des broyeurs démantibulés, des courroies usées, des passerelles rongées, s'échappent encore les sons tempétueux d'un passé révolutionnaire. Une révolution industrielle qui transforma Farciennes en une immense zone d'activité économique, de l'extraction de la houille à son triage et son lavage. Les rails que l'on retrouve aujourd'hui fossilisés dans la poudreuse noire amenaient il y a plus de quarante ans les masses grouillantes de travailleurs vers le centre névralgique d'un système nerveux en perpétuelle activité. Ils repartaient les wagons pleins de coke. Des milliers d'employés vivaient de l'or noir comme d'un Eldorado. Avec la fierté d'être détenteurs d'un savoir précieux, le don d'extirper le charbon du ventre de la terre, au péril de leur vie. Le talent de ces travailleurs faisait tourner l'engrenage économique.

C'est comme un Pompéi que cette exploration industrielle. Des résidus du passé comme fossilisés, figés dans les strates du temps, on entend encore le son des courroies fantômes, on sent encore l'odeur de la houille qui se consume. Et puis cette plume blanche posée à même le passé, comme un signe, comme une invitation.

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De la toison à la confection

Publication: 24/3/2012

Partons à la découverte d'un savoir bel et bien en voie de disparition: le tissage manuel est en effet devenu rare voire introuvable de nos jours. Et pourtant, au fond d'une ruelle paisible de Malonne, une tisserande confectionne des vêtements sur mesure et sur métier traditionnel. Avec une expertise affûtée, Claudine Frisque sélectionne et tisse la laine, allant même jusqu'à récolter la matière première de ses propres chèvres. Rien n'est donc laissé au hasard pour parvenir à un produit fini alliant qualité et passion du travail bien fait.

Tout commence par la récolte de la toison. Deux fois par an, le mari de Claudine - André Jeanmart - extrait en un tour de main la masse laineuse de leur cheptel. Les chèvres se voient ainsi dénudées en quelques minutes et de un à quelques kilos de laine par bête sont ainsi récoltés. Celle-ci sera ensuite nettoyée, cardée et filée pour en faire des pelotes. Cette opération est assurée par une filature à Namur - que nous aurons très certainement le plaisir de visiter prochainement. Et de comprendre que le monde du tissage traditionnel est un club très restreint où les artisans se connaissent tous et collaborent activement.

Claudine Frisque possède trois métiers à tisser. L'entrelacement de câbles et de fils est à ce point complexe qu'il en donnerait presque le tournis. On comprend aisément que l'art de tisser manuellement n'est pas inné. Il exige une concentration redoutable et une maitrise à toute épreuve pour parvenir aux formes géométriques complexes et aux mélanges de couleurs que requiert la confection d'un manteau ou d'une robe. Lorsque Claudine exerce son art, dans une posture analogue à celle de l'organiste, son instrument fait naître devant elle une partition faite de points et de virgules laineuses. Exclamations, colorations, tout est prétexte à la création.

Mais derrière le miroir, au-delà de l'artisanat, dans un espace doux comme la laine se love un corpuscule de résistance contre le tout-venant, contre la grande-série, pour rappeler que les savoirs ne sont pas perdus et que tout est encore possible.

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Visite d'une ferme à l'ancienne

Publication: 10/3/2012

Dans le village de Denée, une petite ferme fonctionne encore à l'ancienne. Son propriétaire Jean-Claude est fier de me montrer ses bêtes et le veau né il y a deux jours. Bientôt paraîtra dans nos colonnes un article complet concernant le sympathique Jean-Claude. J'en profite d'ailleurs pour lui souhaiter un joyeux anniversaire et une agréable retraite puisqu'il vient d'atteindre l'âge de 65 ans.



Visite de l'atelier du verrier Grzegorz Gurgul [new]

Publication: 26/2/2012

C'est empreints d'une grande émotion que nous revenons de l'atelier de Grzegorz Gurgul, verrier à Saint-Gérard. C'est d'ailleurs immédiatement que je me mets à l'écriture de cet article tant cette visite nous a plongés dans un lieu fascinant, magique et hors du temps.

La ruelle est étroite, à peine visible depuis l'avenue principale de Saint-Gérard. La nuit est tombée depuis peu et seules quelques étoiles en pamoison devant un croissant de lune éclairent le ciel obscur. La porte vitrée de l'atelier laisse s'échapper une lumière chaleureuse qui guide nos pas vers l'entrée de l'antre du verrier. Passés la porte de l'atelier, une chaleur douce nous envoûte, chassant brutalement le froid resté dehors. L'endroit dégage une sensation de douceur. Rangées le long des murs de l'atelier, de grandes plaques de verre coloré diffusent des lumières multicolores et tamisées. L'ambiance est feutrée, accueillante, cosy même. C'est ainsi que commence la découverte d'un art très ancien, remontant aux temps immémoriaux du Moyen-Age.

Une grande table en fonte siège au milieu de l'atelier. Y sont posés une paire de gants ignifuges, une pelle en bois, un chalumeau et une étrange paire de ciseaux. Face à ces ustensiles, un four immense et irradiant contient le précieux fluide qui sera coulé ce soir. La température y est maintenue à une température comprise entre 1300°C et 1500°C sous l'attention constante du verrier et par l'adjonction de bois. Car ce four fonctionne bel et bien au bois, respectant en cela la méthode traditionnelle du Moyen-Age. Parmi les avantages de cette source d'énergie, on découvre que les cendres volatiles en se mélangeant au verre liquide lui donnent des propriétés de couleurs encore plus riches. Après avoir chauffé la table métallique à l'aide du chalumeau, afin d'éviter un éventuel choc thermique, il est temps d'ouvrir les épaisses portes du four et d'en extraire le creuset incandescent.

Un masque protecteur sur le visage, muni d'une pince à deux dents, Grzegorz Gurgul plonge dans la fournaise et en extrait le creuset contenant le verre liquide porté à haute température. Aussitôt, il se dirige vers la grande table centrale et y déverse le précieux fluide qui se répand rapidement, prenant la forme d'un disque parfait par le seul effet de tensions visqueuses. Au contact direct de la table métallique, le verre se refroidit rapidement et l'on constate déjà des gradients de couleurs entre les bords et le centre du disque orangé. C'est alors que la paire de ciseaux coupe le cordon ombilical entre la dalle de verre fraichement coulée et le creuset, tandis que la pelle en bois est utilisée pour la déplacer vers un four à 500 °C. Ce dernier assure la recuisson qui aura pour effet d'exalter les couleurs. S'ensuit alors un lent processus de refoidissement contrôlé jusqu'à la température ambiante, lequel peut prendre entre deux et trois jours.

Le choix du fondant, les proportions de sable, la température du four, le traitement thermique, la combustion du bois et la présence de cendres dans l'enceinte de combustion, tout cela constitue autant de paramètres qui auront une influence sur la transparence du verre et sa couleur. Cet art venu de la nuit des temps est vécu intensément par Grzegorz Gurgul. La passion et le talent l'animent et il réussit avec succès à faire revivre une tradition ancestrale, empreinte de savoir-faire et de patience, dans un monde toujours plus pressé et automatisé. L'atelier de Grzegorz gardera pour moi l'image d'un espace déconnecté du monde et qui dégage une grande poésie.

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Visite de la fabrique de cloches Campa

Publication: 29/1/2012

Le petit village de Tellin est connu depuis le XIXème Siècle pour son art de la fonderie et de la fabrication des cloches. C'est en 1832 que naît la première cloche, dans la fonderie de Causard, initiant près de deux siècles de tradition campanaire. Aujourd'hui, la fonderie Causard (reprise ensuite par la famille Ségers) a cessé toute activité, reléguant ce patrimoine et cette compétence à l'entreprise Campa. C'est dans l'atelier de cette dernière que notre reportage nous mène. Notre guide est Raphael Brilot, attaché commercial de l'entreprise.

La fonte de la cloche en tant que telle n'est plus réalisée en Belgique. La société Campa fait appel à un fondeur Hollandais qui façonne la cloche sur mesure. L'opération est réalisée à partir d'un moule, rempli d'un alliage appelé "airain", composé généralement de 78 % de cuivre et 22 % d'étain. Intervient ensuite toute la chaîne de montage, d'assemblage et de fabrication des divers composants mécaniques, spécialité de Campa.

Soudage, usinage, perçage, les procédés de fabrication sont nombreux dans cet atelier où l'on façonne le joug, le battant, le percuteur et où l'on assemble tous les composants, dont les contrôleurs électroniques, qui permettront à la cloche ou au carillon d'être installé dans son clocher. Un lopin de matière brute passe sous les doigts experts de l'usineur pour en extraire la masse qui fera naître le son d'un choc tintant. Partant de profilés métalliques, usinage et soudage permettent de créer le percuteur qui projettera sur la cloche une masse sphérique en acier sous l'effet d'un champ magnétique actionné par un relais électrique. Des flammes et jets de lumières bleutées sont expulsés sous les gestes experts du soudeur, faisant naître des pièces distinctes un tout cohérent.

L'atelier de Campa semble éloigné des préoccupations du monde moderne. La construction, la restauration et l'entretien du patrimoine campanaire sonnent comme un art d'un autre temps, loin du brouhaha de nos villes électriques. Les sons dont on nous abreuve continuellement, comme un flot incessant, font contraste avec la musique lointaine qui rythme la vie des villages et des lieux de culte. Il est rassurant d'apprendre que la dizaine d'employés de la société Campa ne manque pas de travail et que la musique campanaire nous ravira encore bien longtemps, pour notre plus grand plaisir.

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Visite de l'atelier du chocolatier Chantal Florent

Publication: 8/1/2012

Au détour d'un village, niché au milieu des campagnes, un atelier connaît le bouillonnement quotidien. Les artisans qui y sévissent s’attellent à mettre tout leur art pour assouvir la gourmandise de nos palais coupables. En cette saison de fête tout particulièrement, l'équipe de Chantal Florent est sur le pied de guerre. Aucun ustensile ne reste au même endroit plus de cinq minutes tant le rythme de travail est effréné, et pourtant l'ambiance est rieuse dans l'arrière boutique. Jonglant entre service des clients qui se succèdent devant le comptoir et confection des pralines, mendiants, bûches de noël et autres délices, Chantal Florent ne manque pas d'insuffler une ambiance de travail conviviale.

Le chocolat coule comme des torrents. Les gestes précis et rapides s'activent pour en figer le goûts et les formes de toutes sortes. Mélangeant le chocolat aux fruits, le précieux nectar se pare d'odeurs d'ailleurs et se farce d'exotisme. En quelques secondes, le chocolat refroidit et fige la note fruitée en son sein, comme la lave d'un volcan capture des cristaux multicolores. Sur l'établis de l'atelier, les pralines naissent du savant dosage des ingrédients et de manipulations expertes. Ce qui est remarquable est le caractère unique de chaque pièce, dans sa forme et dans son goût.

Ce métier de patience et de passion au service d'un réconfort gourmand est un art. Chaque création de Chantal Florent révèle l'originalité du moment et une pointe de folie de son maître. On est bien loin d'une confection industrielle à la chaîne, pour notre plus grand plaisir.

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Visite de l'atelier du typographe Yves Ingels

Publication: 26/12/2011

Le reportage de cette semaine nous entraîne dans l’atelier d’un typographe. Une petite pièce remplie d’histoire nous accueille et son artisan Yves Ingels se fait notre guide. On découvre d’abord un large meuble constitué de nombreux tiroirs larges et plats. Il s’agit des castins qui contiennent les pièces mobiles utilisées pour composer les mots et les phrases à imprimer. Les lettres sont soigneusement rangées dans les casses selon un arrangement immuable depuis des siècles et que le typographe doit connaître parfaitement afin d’assurer la rapidité des opérations et d’éviter les coquilles éventuelles. Ces pièces sont constituées d’un alliage de cuivre, d’étain et d’antimoine afin d’en assurer la solidité face à l’épreuve du temps et de la presse qui y exerce une pression élevée et répétée. Le typographe utilise un composteur pour assembler les lettres et réaliser la composition qui sera plus tard imprimée. C’est donc dans le composteur que l’on assure un espacement constant entre les mots, entre les lignes, et que l’on vérifie la justification des phrases entre elles. C’est véritablement la zone de création du typographe. A cet effet, on utilise une mesure typographique qui donne son nom par extension à une pièce essentielle : le cicéro. Cette unité fut instaurée au XVIIIième Siècle et correspond à 12 points Didot, soit environs 4,512 mm. A l'origine, la taille ou corps typographique des caractères, n'était pas définie en points comme aujourd'hui, mais par des noms désignant chaque format. Cicero, d'après l'auteur latin Cicéron, représentait le corps habituel de l'édition de textes.

Lorsque le composteur est prêt et que la composition est dénuée de coquilles, ce qui oblige le typographe à savoir lire à l’envers, il emboîte le tout dans un plateau qui sera placé sur la presse d’imprimerie. La presse de Yves Ingels date des années 1970 et est de marque Heidebelberg en référence à la ville Allemande où elle a été manufacturée. Un bouton est pressé et les rouleaux se mettent en rotation. L’encre se répand sur les surfaces lisses, l’aspiration du papier le mène nous la presse et une pression applique l’écriture, le tout dans un mouvement mécanique complexe.

Le métier de typographe est malheureusement en voie d’extinction. Le numérique et le digital prennent la relève et permettent au particulier d’imprimer en un tour de main. Yves Ingels fait donc partie du dernier bastion de résistants qui passionnément composent et impriment à la façon de Gutemberg. Il y a une grande poésie dans cette pratique et l’atelier de Yves Ingels constitue un havre de paix au milieu d’un monde pressé.

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Visite de l'atelier du facteur de clavecins Jacques Magnette

Publication: 18/12/2011

Comment contenir un pincement au coeur à l’écoute du son subtil d’un clavecin ? C’est comme s’il nous replongeait dans un passé baroque, lointain et pourtant si familier. A l’opposé du frappé d’un piano, instrument plus courant et plus populaire, les cordes du cemballo se laissent pincer comme autant de doigts de fées qu’il y a de notes. Le son est métallique, nasillard et lisse. On sent le métal qui s’exprime avec ferveur, comme s’il émettait son dernier cri et qu’il s’adressait à son confesseur. La partition se déroule à l’image des à-coups d’un pinceau pointilliste dont la couleur s’étale sur une toile tendue. La tension est là en permanence, dans toute la structure, pour laisser la note s’exclamer ou ramener le sautereau à sa position de repos. Des bois de tous genres, des colles multiples, du cuivre, des rivets, des chevrons, le tout au service d’une structure complexe qui s’étend discrètement devant un clavier aux touches acérées.

Jacques Magnette a parcouru un chemin autodidacte et atypique pour devenir l’un des rares facteurs de clavecin en Wallonie. Son parcours force l’admiration lorsque l’on constate les qualités esthétique et technique de ses instruments. Il nous a ouvert les portes de son atelier et a partagé avec nous une connaissance approfondie de la construction d’un clavecin. Mais pas seulement. Il s’est également révélé un excellent pédagogue et un chercheur éclectique. Ne laissant aucun détail de côté, il a mené au cours de ces vingt dernières années de nombreuses expériences, recherchant l’effet sonore et esthétique optimal tout en assurant une qualité technique irréprochable. Testant toutes sortes d’essences de bois, les uns plus exotiques que les autres, il tente de percer les secrets de la nature afin que la matière révèle harmonieusement toute sa puissance vibratoire. Les colles qui les assemblent sont sélectionnées avec soin, voire même préparées à l’atelier. La curiosité de Jacques Magnette est comme une recherche insatiable de la perfection. Au-delà de la construction d’un système mécanique bien rôdé, Jacques Magnette est en quête d’un Graal sonore.

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Visite de l'atelier du luthier Mathieu Boulet

Publication: 27/11/2011

Cette semaine, partons à la découverte de l'atelier d'un artisan luthier. Niché dans un petit village à deux pas de Gembloux, l'endroit exalte de senteurs boisées et de sons en devenir. Le bois comme matériau roi et le métal qui le fait vibrer. Ce couple est créé, façonné, érigé par le luthier, qui patiemment, au fil des semaines, voire des mois, voit l'instrument naître de la matière fondamentale. Mathieu Boulet nous ouvre les portes de son atelier. Ce talentueux façonneur de guitares nous fait découvrir les gestes, les outils et les matériaux qui accouchent d'un instrument. On sent la passion dans ses mots, on découvre les mouvements précis de ses mains au contact du bois, on appréhende la communication que l'artiste peut avoir avec l'instrument qu'il façonne.

Des tables d'harmonie s'étalent de tout leur long sur les établis comme des navires en construction. Le couteau arrache à chaque passage des copeaux de bois qui retombent comme des flocons de neige. Le rabot, pas plus grand qu'un pouce, effleure la surface du bois comme une caresse et en extrait les minuscules imperfections. Les doigts posés délicatement sur la surface du bois, des ouïes sont découpées comme les hublots qui offriront la vue sur une mer de sons. Les frets de toutes les tailles sont exposées, prêtes à guider les cordes du chevalet à la tête de l'instrument sous l'effet d'une tension musicale. La rosace, comme celle d'une cathédrale, laissera pénétrer la lumière sonore dans le coeur de la caisse de résonance, amplifiant les sons et conjuguant les effets du bois et du métal.

Fascination devant ce métier qui fait naître le son à partir du matériau brut et informe. On part de l'arbre et l'on en vient à cet instrument qui créera un jour l'émotion musicale chez ses auditeurs. Étonnante et magnifique destinée pour ces arbres dont les fibres feront résonner les vibrations métalliques. Mais au-delà du son, il y a l'objet. La beauté de l'instrument, de ses formes harmonieuses, de ses couleurs et de ses traits ne peuvent que charmer nos sens. On en viendrait même à acquérir l'objet pour en faire un outil de plaisir visuel.

Mathieu Boulet a créé sa première guitare dès l'âge de 14 ans. Depuis lors, il voue sa vie à cette passion. Il crée ses propres modèles de guitare, construit sur mesure, répare et s'apprête même à enseigner son art. On appréciera la précision, le souci de la qualité et la patience chez cet homme totalement dévoué à son art. Nous le remercions de nous avoir octroyé quelques heures de son temps pour partager la vie de son fascinant atelier.

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Ruine industrielle de la SNCB à Namur

Publication: 13/11/2011

Cette semaine, nous revenons à l'exploration archéo-industrielle avec un bâtiment appartenant à la SNCB et désafecté depuis 1979, suite à une explosion de gaz. Cet immeuble hébergeait des bureaux administratifs de la SNCB ainsi qu'un étage de douches et de sanitaires. Le reportage photogaphique permet de se rendre compte de la puissance de l'explosion et de la vétusté de cette ruine industrielle.

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Visite de l'atelier du cordonnier André Warrand

Publication: 30/10/2011

Allons à la rencontre d'un métier que l'on ne rencontre plus que très rarement. Et pour cause, on a plutôt tendance à jeter sa paire de chaussures plutôt que de la faire réparer par un cordonnier. C'est dans l'air du temps. Pourtant, tels des corpuscules de résistance, des hommes de métier, des artisans, continuent d'offrir leur service inestimable à la société.

Ce matin-là, le soleil plonge le village de Floreffe dans une couleur jaune orangée d'automne qui donne envie d'aller plonger ses pas dans les amas de feuilles mortes. L'atelier du cordonnier André Warrand se situe un peu à l'écart de Floreffe, au lieu-dit Le Coriat. Une annexe à sa propre habitation constitue l'antre de l'artisan. L'atelier est ouvert sur le jardin familial au travers d'une grande fenêtre qui laisse le soleil rentrer à tire d'ailes. Des chaussures de toutes formes, de toutes couleurs s'amassent par dizaines sur les étagères. Des outils méconnus garnissent les murs, les tiroirs et les établis. Des lanières de cuir pendent à portée de main. Des pinceaux, du fil multicolore, du chanvre, de la poix, des machines à coudre venues d'un autre temps, tout sort de l'ordinaire dans cet endroit insolite. Insolite et pourtant si classique pour nos grands-parents...

André Warrand a débuté en 1947 comme apprenti chez un cordonnier Floreffois. Ce dernier se situait dans une ruelle au bas de la Rue Célestin Thiry. Pendant quelques années, André a appris son métier au contact d'un maître qui n'avait pas peur de révéler les secrets du métier. Toutes les techniques qu'il a acquises, il les doit à cet homme et à de nombreuses heures de travail. Un courage qu'il n'a jamais perdu. Aujourd'hui, à 81 ans, il continue de nous rendre service et même de livrer à domicile les paires de chaussures remises à neuf ! Nous avons découvert au cours de cet entretien de deux heures, un homme plein d'humour, bon pied bon oeil, infatigable artisan toujours sûr des gestes qu'il assure depuis 64 années !

André Warrand répare, bien sûr, mais saviez-vous qu'il confectionne également ? Au plafond de l'atelier pendent quelques paires de chaussures en bois ou modèles de différentes pointure. Sont-ce les pieds d'un Pinocchio Floreffois ? Non. Ce sont les modèles utilisés par le cordonnier pour réaliser des chaussures sur mesure. Ex nihilo, la chaussure naît de la toile, du cuir, du bois, du fil et des doigts d'artiste d'André Warrand. On est bien loin de la confection en chaîne et low cost... pour notre plus grand plaisir !

Le reportage photographique permet de se rendre compte des gestes précis du cordonnier et des nombreux outils qu'il utilise. Vous mettrez ainsi des images sur ce que j'ai tenté de décrire plus haut, avant de découvrir la bande son que j'ai enregistrée lors de cette nouvelle exploration. Nous sommes ressortis de cet entretien avec un sentiment de respect vis-à-vis de ce monsieur à l'expérience inestimable et au talent tant de cordonnier que d'orateur. Nous le remercions pour le temps qu'il a bien voulu nous consacrer.

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L'atelier du boulanger Ernoux

Publication: 23/10/2011

Savons-nous au prix de quels efforts nous avons la chance de trouver notre pain chaque matin à l'étalage du boulanger ? Sans faillir, sept nuits par semaine, ce dernier nous apporte notre ration quotidienne. Dans le reportage d'aujourd'hui, nous faisons une incursion nocturne dans l'atelier du Boulanger Philippe Ernoux à Sart-Saint-Laurent, et nous rendons compte de la beauté de ce métier essentiel.

C'est la nuit, et seul un croissant de lune éclaire les champs à perte de vue. Il est à peine 1h00 du matin et nous rejoignons Sart-Saint-Laurent, un bourg endormi, dont l'activité semble figée, comme suspendue. Et pourtant, il suffit de contourner le bâtiment qui fait face à l'Eglise pour découvrir une effervescence anormale. De larges fenêtres diffusent une lumière crue et des ombres se déplacent avec rapidité, d'un côté à l'autre de l'immeuble. Nous pénétrons à l'intérieur de cette ruche nocturne pour y découvrir une activité intense. Les cinq artisans pétrissent la pâte, la découpent, la pèsent, l'enfournent, et ce à un rythme effréné depuis minuit jusqu'aux petites heures de la nuit. Plusieurs centaines de pains de toutes sortes, de croissants, de pains au chocolat, de sandwiches, de pistolets, etc. seront préparés avec minutie et sans relever la tête, sauf pour avaler un rapide café.

Les clichés de ce reportage permettent de se rendre compte du courage et des gestes précis qu'exige le métier d'artisan boulanger. Cette visite nous fait prendre conscience que l'industrialisation de la chaîne alimentaire enlève une grande part d'art. La multiplication du nombre, le gaspillage, la sur-consommation réduit l'espace pour l'artisanat. C'est pourtant ce dernier qui assure une qualité d'alimentation, enracinée dans des siècles d'expérience. On a parfois tendance à oublier cette expérience humaine au profit d'une rentabilité toujours plus pernicieuse. Ce sont ces lumières nocturnes, ces hommes de la nuit, qui veillent sur l'alimentation de nos familles. Ce sont eux qui fidèlement nous offrent chaque matin notre ration de pain dans une tradition de qualité.

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Je lis B et j’entends Belgique

Publication: 10/7/2011

A peine cinq cents mètres de voies ferrées, qui ressemblent à s’y méprendre à un cimetière ferroviaire, et c’est le foisonnement d’images. On ne sait plus où donner de la tête. La lentille est en ébullition et les déclics se succèdent avec une frénésie délurée. A chaque instant, un nouvel élément, un nouvel objet se distingue, se détache de son voisin, se laisse imprimer sur la pellicule comme pris par un avide besoin de témoigner. Car cette voie de chemins de fer a beaucoup de choses à raconter.

Chaque mètre parcouru semble en effet donner au promeneur l’opportunité de feuilleter les pages d’un journal intime, décrivant une époque définitivement révolue. Postée au droit du Bocq et longeant la carrière des Nutons, cette voie ferrée permettait l’exportation du minerai fraîchement exploité. On imagine la locomotive rutilante expulsant avec lourdeur des pans de vapeur dans le ciel. On imagine les coups de sifflets annonçant l’approche d’un convoi. On imagine les opérateurs, la casquette vissée sur la tête et le bleu de travail tâché de graisse, prêts à huiler les rouages de la bête ou à la pouponner avant un départ tout proche. On imagine les lumières multicolores longeant les voies, les aiguillages manuels, les panneaux de signalisation aux symboles compréhensibles par les initiés seulement. Sur ces quelques centaines de mètres de cimetière ferroviaire, on découvre tout un monde aujourd’hui disparu sous des amas d’années, envahi par la végétation abondante et attaqué par une oxydation galopante.

Un fait troublant lors de cette promenade est l’apparition récurrente et presque symbolique du sigle B sur tout ce qui avait un tant soit peu de valeur. Comme une rengaine, je lis B et j’entends Belgique… comme une chanson nostalgique.

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La pierre bleue prend l'air

Publication: 03/7/2011

Le petit village de Spontin cumule les points d'intérêt et de reconnaissance internationale. On connaît bien sûr ses eaux minérales: la source "Duchesse", appréciée déjà sous Napoléon, fut reconnue en 1939 eaux minérales par l’Académie Royale de Médecine de Belgique. Les sources de Spontin ont malheureusement fermé leurs portes en 2010.

On admirera également le château de Spontin siégeant fièrement au centre de la bourgade depuis près de mille ans. A deux pas de là, on trouve la Gare dont l'activité est limitée à des promenades touristiques chaque premier weekend du mois d'août et dont on peut profiter grâce à la réhabilitation de l'ancienne ligne ferrovière Ciney - Spontin - Purnode.

Enfin, on ne peut parler de Spontin sans témoigner du poids économique important qu'y représente l'exploitation de la pierre bleue depuis de nombreuses années. C'est là que nous mène la promenade de cette semaine. En effet, tout le long du Bocq, la rivière qui abreuve Spontin, on trouve sur ses flancs de nombreuses exploitations minières. Les carrières de pierre bleue ont largement nourri la construction locale et l'architecture du village s'en ressent. Mais la réputation de la pierre du pays s'est étendue bien au-delà de la province de Namur, dépassant même les frontières nationales.

Voilà plus d'un siècle que certaines carrières existent. On m'a souvent conté l'histoire de l'industrie minière Spontinoise, témoignant qu'elle occupait un très grand nombre d'habitants du village, créant une ambiance industrielle vivace. Les temps ont changé, la pierre est restée et la main-d'oeuvre, les tailleurs de pierre, ont quitté les lieux, laissant derrière eux les vestiges d'un passé glorieux. C'est dans une usine désaffectée de traitement des blocs que je vous emmène donc cette semaine. Les images que j'ai ramenées de mon exploration se veulent un témoignage de la richesse de notre archéologie industrielle.

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Une friche industrielle en sursis

Publication: 27/6/2011

Dans la bourgade de Floreffe, une usine en ruine vit ses derniers instants. Le photo-reportage de cette semaine, que vous trouverez dans la nouvelle rubrique "Wallonie insolite", constitue donc le testament de l'ancienne Boulonnerie de Franière. Moteur social et économique de l’entité, la Boulonnerie fut construite en 1900 à quelques pas de la Sambre et de la gare, atouts majeur de l’exportation et de l’importation des matières premières ou des produits finis.

En 1905, elle était sous la direction de Jules Lemaitre. Au début de la première guerre, elle cessa ses activités. Agrandie et modernisée autour de 1924 après avoir subi les outrages de la première guerre, elle fusionna en 1931 avec les Boulonneries de Lodelinsart. Dans ces années-là, l’entreprise employait une centaine de personnes. Fermée en 1943 par l’occupant, elle rouvrit ses portes en 1945. Elle fut active jusqu’en 1954 puis on vendit peu à peu les stocks. Anne-Marie Lemaitre et la veuve d’Edouard Lemaitre (qui avait succédé au fondateur décédé en 1937) furent chargés de la liquidation. Dans les années 60, un ferrailleur avait racheté le site pour en faire un centre de récupération. En 2002, il fut, semble-t-il, exproprié ou obligé de revendre. Actuellement c’est le port autonome de Namur qui en est le propriétaire gérant.

De source sûre, la Boulonnerie de Franière connaît ses derniers instants de vie. En effet, il a été décidé de détruire ce vestige industriel et d'assainir la zone. Les clichés pris ce weekend sont donc un dernier hommage à la Boulonerie de Franière.

Pour aller vers le reportage.
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Wallonie insolite [new]

Publication: 20/6/2011

A partir de ce mois de juin 2011, un nouveau photo-reportage verra le jour une fois par semaine avec pour thématique les lieux insolites de Wallonie, ou la Wallonie comme on n'a pas l'habitude de la voir.

Dans la rubrique "A la une, cette semaine", une nouvelle collection vous donne donc rendez-vous chaque semaine pour découvrir un nouveau lieu de Wallonie. L'objectif clairement identifié est de montrer des vues insolites et inhabituelles de notre belle région.

Enfin, une nouvelle section intitulée "Au fil des semaines" s'ouvrira sous peu. Cette partie du site contiendra le fil de l'actualité photographique hebdomadaire. C'est là que vous retrouvez toute la collection "Wallonie insolite".
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Industrial Zen [new]

Publication: 16/6/2011

"Industrial Zen" est un essai visuel sur une musique de Robert Normandeau, Spleen (1993). Cette musique m'a toujours inspiré une grande méditation. Sa rythmique, sa tonalité, sa sonorité même, sont autant d'éléments qui me plaisent dans le travail du compositeur Canadien, Robert Normandeau.

"Spleen" s'égraine comme une horloge au fil des mesures. Le mouvement circulaire qui sous-tend l’œuvre musicale convenait particulièrement bien à l'immuable mouvement des éoliennes. L'espace circonscrit par l'effet de rotation est partout dans la nature. Perfection des formes, géométrie régulière, rayon constant. Beauté du mouvement silencieux.

Puis vient l'effacement. Le cadran du temps n'a plus d'échelle. Sa rotation a cessé et la nature a repris le dessus. Vieillissement des mécanismes, transposition dans un espace de délabrement technique. Décoloration sous l'effet du temps. Industrial Zen.

Cliquer ici pour visionner le film
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Votez en masse pour mon site !

Publication: 6/6/2011

Le magazine Marie Claire organise un concours mettant en concurrence des sites basés sur le thème du voyage. Never Stop eXploring participe à ce concours et nous avons donc besoin de vous pour remporter le prix du meilleur blog ! Rendez-vous en direct sur la page de vote en suivant le lien suivant
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NSX est maintenant accessible via Twitter !

Publication: 1/6/2011

Retrouvez NSX sur Twitter: suivez l'actualité du voyage et contribuez par vos commentaires à l'amélioration du site.
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NSX vous conseille des livres du voyage

Publication: 30/5/2011

Retrouvez dans cette section une liste de références bibliographiques faisant partie de ma collection personnelle. Il s'agit d'ouvrages, de romans et d'essais relatifs au voyage et à l'exploration du monde. Pour chacun d'eux, vous trouverez le titre, l'auteur, l'éditeur et un résumé tiré de la quatrième de couverture.
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Photographies du grand Nord

Publication: 10/5/2011

Découverte d'un photographe Islandais. Visitez le site web de Ragnar Axelsson et découvrez des photographies fascinantes d'Islande et du Groenland. Suivez le lien vers le site web de l'artiste
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Ecoutez du Jazz ethnique Made in Mongolia !

Publication: 21/2/2011

Le groupe de jazz Arga Bileg de Mongolie vient de sortir son dernier album intitulé Deelt. NSX vous propose en primeur d'écouter des extraits de cette musique mélangeant des sons traditionnels avec un style jazz moderne. A découvrir absolument en rejoignant la section Musiques de NSX
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Jérome Josserand traverse l'Islande en snowkite !

Publication: 18/2/2011

Jérome Josserand de La Grave, un petit village à proximité du Col de Lautaret (France) est un des meilleurs snowkiters au monde et un pionnier en la matière avec un record de hauteur de vol de 450 m ! Son nouveau challenge est la traversée de l'Islande en snowkite ! Cet exploit est retracé dans un film réalisé par Erik Kapfer et son équipe de filmIT. Never Stop Exploring s'allie à filmIT pour proumouvoir cet exploit sportif et vous invite à visionner la bande annonce
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Traversée du Gobi

Publication: 15/2/2011

Une brochette d'explorateurs vont traverser le plus grand Désert d'Asie ! Ils vont parcourir un total de 1.600 km en approximatoviement 60 jours à partir du 25 mai 2011. Au-delà de l'exploit sportif, il y a l'action bénéfique à destination des écoles de Mongolie, via des dons que vous pouvez réaliser sur le site de l'action mais également via les contacts que l'équipe fera tout au long de son périple. Pour participer à l'action ou en savoir plus sur ce fascinant projet, veuillez visiter le site officiel
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La richesse artistique des pays du Sud

Publication: 07/2/2011

Never Stop Exploring vous conseille la visite de l'exposition Gros-Art à Beveren (Belgique) à partir du 18 février 2011. Les pays du Sud et leur Art sont mis à l'honneur: Mongolie, Afrique et Amérique du Sud. Pour plus de détails, veuillez ouvrir le carton d'invitation
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Never Stop Exploring recherche des reporters

Publication: 02/2/2011

Never Stop Exploring recherche des reporters pour soutenir son nouveau concept. Vous voyagez et avez rédigé un reportage textes & photos sur un thème particulier ou vous avez enregistré de la musique ethnique lors d'un voyage et souhaitez partager vos découvertes avec les lecteurs de NSX, n'hésitez pas à nous contacter
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Never Stop Exploring is switching to English

Publication: 02/2/2011

The whole website is under translation. Some parts are already translated and others not. May we ask you some patience until the next update. Please accept our apologies for the inconvenience and in the meantime, you may surf around the categories and listen to music or view pictures from the world.
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Musique concrète explorant l'univers des bruits blancs

Publication: 31/1/2011

Tout au long du mois de février, Never Stop Exploring met à l'honneur le genre musical électrotango en donnant la parole à un compositeur Parisien. Quatre de ses compositions et vidéos les plus significatives sont présentées dans la section Musiques
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Cartes et itinéraire GPS à télécharger pour expédition 4x4 en Mongolie

Publication: 18/1/2011

Vous trouverez dans la section Download les 89 feuillets d'un roadbook constitué à partir d'images satellites et retraçant un périple de 2.700 km dans les déserts de Mongolie. Les 20 tronçons GPS constituant l'entièreté du périple sont également disponibles au téléchargement. Lire la suite
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Exposition à Gand: Le nomadisme Mongol

Publication: 05/9/2010

Exposition de photographies de Laurent D'Alvise relatives à la vie nomade en Mongolie. L'événement se tient au "De Centrale" à Gand: www.decentrale.be. Le vernissage aura lieu le 1 octobre à 20:00 et sera accompagné d'un concert de musique traditionnelle Mongole. L'exposition est toujours en cours.
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Semaine de la Mongolie 2010

Publication: 10/8/2010

De nombreuses manifestations culturelles sont organisées en Belgique et en France mettant la Mongolie et sa culture à l'honneur. Vous trouverez ci-dessous le programme complet de ces événements s'étalant du 15 septembre au 31 octobre 2010. Télécharger l'agenda complet de la Semaine de la Mongolie.
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Exposition à Floreffe: City Roots

Publication: 10/8/2010

Exposition à Floreffe d'une nouvelle collection photographique de Laurent D'Alvise. Elle sera intitulée "City Roots". Sur le thème de l'exposition "Ici & ailleurs", elle aborde à travers des clichés une comparaison entre les sociétés Cubaine et Occidentale. Les clichés de l'exposition tentent de montrer le décalage sociétal entre Cuba et les nations dites industriellement développées.
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Retour de New York

Publication: 22/8/2010

Les photos de New York de Laurent D'Alvise font maintenant parties de Never Stop Exploring ! Elles seront en outre exposées lors d'une nouvelle manifestation culturelle à Floreffe, en octobre prochain, au cours de laquelle seront confrontés des clichés venus de Cuba et des USA. Pour avoir un avant-goût de cette nouvelle collection intitulée "City Roots", veuillez suivre le lien suivant: Exposition Floreffe .
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Retour de Cuba

Publication: 21/8/2010

Les photos de Cuba de Laurent D'Alvise font maintenant parties de Never Stop Exploring ! Une sélection de 27 photographies parmi un stock beaucoup plus vaste vient d'être ajoutée au site. Une île de contrastes et d'incompréhensibles décalages, mais riche en questionnements salubres. La décolorisation des photographies tient précisément aux sentiments que l'on peut avoir dans cet environnement.
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La Mongolie mise à l'honneur au Berlaymont

Publication: 16/8/2010

L'Ambassade de Mongolie et la Commission Européenne organisent la première semaine de septembre, une exposition sur le thème de la Mongolie. Nous serons quatre exposants (pour ma part, il s'agira de mes photographies déjà exposées à la Médiathèque de Namur en février dernier) à présenter nos créations en rapport avec la Mongolie, dans le grand Hall du Berlaymont, Piazza (entrée réservée). Il y aura un vernissage et cocktail (sur invitation) rassemblant les autorités de l'Ambassade et de la Commission Européenne. A cette occasion, il y aura outre l'exposition, des concerts et un défilé de mode, ainsi que des ateliers de caligraphie.
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New Cultural Envoy of Mongolia in Belgium

Publication: 12/7/2010

On 31 May 2010 Ambassador of Mongolia to Belgium H.E. Avirmid Battur met and presented certificate of the Cultural envoy of Mongolia to the Wallon region of Belgium to Dr. Laurent D’Alvise, Leader of Virtual Manufacturing Group at Cenaero. Ambassador Avirmid Battur and the new Cultural envoy Dr. Laurent D’Alvise discussed ways of cooperation between Mongolia and Belgium, development of cultural ties, organizing photo exhibitions and some other events in particular. Cultural envoy Dr. Laurent D’Alvise expressed his appreciation for the nomination and willingness to contribute to development of Mongolia and Belgium cultural relations.
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Expédition 4x4 en Mongolie sans guide ni chauffeur

Publication: 21/6/2010

Trois semaines de découvertes dans les steppes Mongoles. Dans notre véhicule 4x4 UAZ Russe, munis d'un road book, d'un GPS et d'un téléphone satellite, nous voilà partis à l'aventure dans des paysages à couper le souffle, sur les pistes du Désert du Gobi !
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Nouvelle création: Serendipity Plexiglass

Publication: 06/5/2010

J'ai le plaisir de vous annoncer que ma nouvelle création, Serendipity, est maintenant accessible sur mon nouveau site web: www.myart.be. Ces images sont imprimées sur de grandes plaques de Plexiglass (90 x 60 cm) pour garnir les murs d'une maison contemporaine aux goûts design... comme représenté sur les images d'intérieur conçues par l'architecte, Elise Bodard, dans www.myart.be.
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Exposition photos à la Médiathèque de Namur

Publication: 20/2/2010

J'ai le plaisir de vous annoncer que ma nouvelle exposition de photographies se tiendra à partir du 20 février 2010 dans les locaux de la Médiathèque de Namur (Belgique), et ce pour une durée de deux mois. Lors d’une incursion dans une communauté nomade au milieu des Steppes Mongoles, l’exploration fut éblouissante et émouvante. Vivant au rythme des ces nomades, j’ai pu apprécier la profondeur de leurs sentiments, être ému par leur intelligence émotionnelle, admirer leurs us et coutumes et me laisser bercer par une vie simple, emprunte de respect pour les Hommes, les bêtes et la nature. En hommage à ces hommes et ces femmes qui m’accueillirent dans leur yourte et m’honorèrent de leur amitié, mon exposition se concentre sur leurs visages et leurs voix. L’émotion de leur regard inonde chacune de mes photographies et les chants que j’ai pu enregistrer sous la yourte donnent la profondeur sonore aux images. N'hésitez pas à télécharger et à diffuser l'affiche de promotion et le sysopsis de l'exposition.
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Interview dans les Studios de la RTBF pour l'émission Les Belges du Bout du Monde

Publication: 05/7/2009

J'ai eu la chance d'être invité par Adrien Joveneau pour participer à son émission Les Belges du bout du monde ! J'étais en studio tandis qu'à l'autre bout du fil, un couple de voyageurs nous décrivait leur périple au Kirghizistan. A l'occasion de cette interview, j'ai pu parler de mon voyage en Mongolie, y décrire toute la magie de la yourte et même partager l'un des chants que j'avais enregistré sur place. L'intégralité de l'interview (45 minutes) est à votre disposition ci-dessous:


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Retour de Laponie

Publication: 29/7/2009

De retour de Laponie, j'enrichis NSX de nouvelles découvertes musicales, visuelles et amicales. 10 jours de pur bonheur au milieu d'une nature indemne, au Grand Nord, au-delà du Cercle Arctique, sous un Soleil qui ne se couche jamais. La Finlande et la Norvège furent au programme de cette exploration. Je suis allé chatouiller les eaux froides de l'Océan Arctique. Je suis allé me plonger dans l'ambiance étrange des ports du détroit de Barents ! Allez vite visiter mes pages de découvertes et rapportez-moi vos impressions.
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